La ville (in)désirable… ou le glissement de la résilience

Avez-vous entendu parler de la « ville résiliente » ? Sans doute ! C’est un glissement sémantique assez symptomatique : on est passé de la ville durable, vertueuse par nature (si l’on peut dire), à la ville résiliente… sensiblement plus sombre. Car il s’agit d’envisager comment les systèmes urbains (entre autres) pourront résister aux phénomènes naturels extrêmes qui s’annoncent. Or l’effort de résilience n’a de sens que si les causes du dérèglement sont aussi combattues – il ne faut surtout pas perdre la « ville durable » en cours de route ! Avez-vous lu récemment cet article d’un grand journal national qui disait que face à la canicule nous devions tous nous mettre à la climatisation… Autrement dit, consommer plus et accentuer encore l’ilot de chaleur urbain !! Nous ne raisonnons pas assez en systémique. Et pourtant il est urgent d’immobiliser nos capitaux dans les bons investissements de la résilience… durable !

Mon article sur construction21 : https://lnkd.in/gju9NPX